À Göteborg, en Suède, seules les femmes pourront assister au prochain festival de musique d’été. De cette manière, les organisateurs veulent répondre aux nombreuses plaintes concernant le comportement sexuel inapproprié et les viols qui se sont produits dans d’autres festivals.
De même, l’édition 2018 du plus grand festival musical annuel de Suède à Bråvalla a été annulée. Cette annulation est survenue après que la police locale a dû signaler 4 viols et 26 agressions survenus lors de la dernière édition de ce festival, au début du mois de juillet de cette année. La plus jeune victime était une fillette de 12 ans. Le groupe de rock folk britannique Mumford and Sons a déclaré qu’il boycottait le festival en raison de ces agressions sexuelles.
La police a caché les faits
En 2016, la police suédoise a été discréditée après que le journal Dagens Nyheter a rapporté qu’elle avait « omis de déclarer » que beaucoup de jeunes femmes avaient été agressées lors d’un festival de musique à Stockholm en 2014 et 2015. Selon le journal, les suspects étaient une cinquantaine de jeunes réfugiés Afghans. Ils étaient arrivés en Suède sans leurs parents. Plus tard, la police suédoise a admis ses erreurs.
Le prix de l’hospitalité
La Suède paye un prix énorme pour son hospitalité à l’égard des réfugiés. Il y a exactement un an, la police suédoise a admis qu’il existait 55 « zones interdites » dans le pays. Dans ces zones, les policiers éprouvent de grandes difficultés à faire respecter la loi. Selon un rapport, les taux de criminalité sont en très forte hausse dans ces zones, et la police est incapable de réagir face aux délits.
Les cas de vols, d’agressions sexuelles, et de faits de violence de gangs organisés sont en forte hausse en Suède, et les autorités de la police suédoise notent que cette forte hausse de la criminalité est apparue conjointement à la forte hausse de la migration qui a débuté en 2015.
« La soumission de la Suède devant l’Islam militant est connue depuis longtemps », avait écrit Mia Doornaert dans De Standaard.
« A la police, on a même imposé l’usage d’un« Code 291 », lorsque les auteurs de ces faits de violence sont des musulmans, y compris les agressions sexuelles des femmes, pour éviter la publicité de ces faits. Question de ne pas « stigmatiser ». Parce que, avouons-le, les vraies victimes ne sont pas ceux qui sont l’objet de la violence, mais ses auteurs. Parole de « post truth ».
Statement-festival
Le 31 août et le 1er septembre 2018, le « Statement » festival se tiendra à Göteborg. L’organisatrice est l’actrice suédoise Emma Knyckare. Pour organiser cet événement, elle a organisé une campagne de crowdfunding qui a permis de recueillir à ce jour plus de 530.000 couronnes suédoises, soit presque 56.000 euros.
Sur le site du festival, elle explique : « Ensemble, nous nous prononçons contre les agressions sexuelles, en créant un espace pour les femmes, les personnes non binaires et trans qui veulent participer au festival tout en sécurité ». Les hommes ne seront pas admis dans l’arène.
Sur la radio publique suédoise, elle ajoute : « Ce que nous faisons est créer une zone libre où l’on peut danser, boire de la bière, et faire la fête. Sans avoir à rester constamment sur nos gardes ». Knyckare a également évoqué l’importance de la campagne #MeToo. Ce hashtag, qui a été créé à la suite de la divulgation des scandales sexuels qui ont éclaté à Hollywood, a été partagé des millions de fois sur Twitter au cours des dernières semaines.