Febelfin et itsme mettent en garde contre les escroqueries par manipulation psychologique

La fédération bancaire Febelfin et l’application d’identité itsme mettent en garde contre une augmentation des tentatives d’escroquerie pendant les mois d’été, et en particulier contre « l’ingénierie sociale ». Il s’agit d’une technique d’escroquerie où les fraudeurs vous manipulent pour obtenir des informations confidentielles.


Principaux renseignements

  • Febelfin et itsme mettent en garde contre les escroqueries par « ingénierie sociale ».
  • Il s’agit d’une technique de fraude dans laquelle les criminels se font passer pour des banques, des administrations ou des Card Stop. Ils essaient ainsi de vous pousser à approuver certaines actions via, par exemple, l’application itsme, comme le blocage d’un compte, mais en réalité ils essaient de voler votre argent.
  • Les organisations recommandent de ne jamais approuver de telles transactions suspectes. « Si vous recevez une demande itsme sans l’avoir initiée vous-même, rejetez-la immédiatement », disent-elles.

Dans l’actualité : Febelfin et Itsme soulignent que les escrocs sont de plus en plus inventifs pour voler l’argent des gens. Selon les organisations, les criminels ont de plus en plus recours à la manipulation psychologique. C’est ce qu’on appelle « l’ingénierie sociale ».

  • « De plus en plus de personnes sont victimes de fraudes en ligne, où la victime est manipulée et invitée à confirmer une action qu’elle n’a pas initiée elle-même », expliquent-elles. « C’est pourquoi nous nous engageons à sensibiliser la population afin que chacun puisse aborder les vacances d’été en toute connaissance de cause.

Comment les fraudeurs opèrent-ils ?

Clarification : Dans « l’ingénierie sociale », comme dans le phishing, les criminels se font passer pour des banques, des services gouvernementaux ou Card Stop. Ce faisant, ils suivent généralement le même plan, étape par étape.

  • Pour commencer, ils contactent leur victime. Il peut s’agir d’un téléphone ou d’un message. Par ce biais, ils signalent une situation urgente, telle qu’une activité suspecte, qui doit être résolue.
    • Un exemple classique est celui d’un employé de banque qui vous demande de confirmer votre identité par itsme.
  • Les fraudeurs vous demandent ensuite d’ouvrir l’application itsme et d’approuver une certaine action, comme le prétendu blocage d’un compte. Mais ce qui vous est dit dans l’application itsme ne correspond généralement pas à l’explication donnée par le fraudeur. « En réalité, la victime valide une transaction initiée par le fraudeur, souvent un transfert », prévient la fédération bancaire.
  • Febelfin ajoute que tout est présenté de manière crédible et urgente, en capitalisant également sur la création de stress ou en exploitant d’autres circonstances telles que les voyages ou les vacances.

Conseils pour éviter de tomber dans le piège

A voir aussi : Febelfin et itsme donnent quelques conseils pour déjouer les escrocs.

  • N’approuvez jamais une action que vous n’avez pas initiée vous-même. Si vous recevez une demande d’itsme sans l’avoir initiée vous-même, rejetez-la immédiatement.
  • Ne vous précipitez pas et lisez attentivement l’écran de contrôle. Il affiche clairement le nom du service, l’action demandée et les montants éventuels. Quelque chose vous semble suspect ? Refusez alors l’action.
  • Méfiez-vous des appels téléphoniques ou des messages alarmants. Ni votre banque, ni itsme, ni Card Stop ne vous contacteront pour résoudre un problème urgent via une demande itsme.

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