On compte plus de 5000 organisations criminelles internationales actives au sein de l’UE. Cela représente une augmentation de près de 40% par rapport aux 3600 gangs qui étaient opérationnels en 2013. Les chiffres proviennent d’un rapport d’Europol, l’Office européen de police qui aide les forces de police des membres de l’Union européenne à lutter contre la criminalité. Toutefois, Europol veut tempérer cette hausse, car elle est en grande partie liée à une meilleure vue d’ensemble des activités de ces gangs, plutôt qu’à une augmentation réelle de leur nombre.
Des petits gangs et des entrepreneurs individuels criminels
Selon Rob Wainwright, directeur d’Europol, on voit également émerger des gangs de plus en plus petits et des entrepreneurs individuels criminels en Europe. Ces organisations criminelles sont constituées à 60% de citoyens de l’UE.Ces bandes criminelles sont souvent impliquées dans plusieurs formes de délit simultanément. Elles sont particulièrement actives dans la falsification de documents, favorisée par l’immigration clandestine, le blanchiment d’argent de l’argent criminel et le commerce en ligne de biens et de services illégaux, selon le rapport.On estime que ces réseaux ont gagné plus de 5,7 milliards d’euros à l’apogée de la crise des réfugiés en 2015, un montant qui est retombé à 2 milliards d’euros l’année dernière.