En Suède, 80 % des policiers envisagent de changer de profession en raison de l’escalade de violence

La police suédoise admet désormais qu’il y a 55 « zones interdites » dans le pays où elle rencontre de grosses difficultés pour faire respecter la loi. Selon un nouveau rapport, les taux de criminalité sont en très forte hausse dans ces zones, et la police est incapable de réagir face aux délits. Les cas de vols, d’agressions sexuelles, et de faits de violence de gangs organisés sont en forte hausse en Suède, et les autorités de la police suédoise notent que cette forte hausse de la criminalité est apparue conjointement à la forte hausse de la migration au cours de l’année passée.Le rapport mentionne même que le nombre d’attaques sur les services de police et sur les travailleurs de services d’urgence a augmenté. D’après Peter Larsson, le porte-parole de la police suédoise, 80 % des policiers suédois envisagent sérieusement de changer de profession en raison de l’escalade de la violence et des craintes pour leur propre sécurité. Désormais, chaque jour, trois policiers des forces de police suédoise décident de donner leur démission. Ceux qui restent sont quotidiennement soumis à des jets de pierre et à des agressions dans certains endroits du pays.

La Suède, une « zone de guerre » ?

Ainsi, au début de cette année, près de 70 voitures ont été brûlées sur plusieurs jours. Ces incendies ont été initiés par des gangs de migrants dans la ville de Malmö, à la frontière danoise. Cette ville est devenue la porte d’entrée de milliers de migrants arrivant à pied, en voiture ouun train.la Suède est devenue si violente et si instable qu’il y a des zones où même des migrants provenant de pays en guerre comme la Somalie envisagent de retourner dans leur propre pays. « La Suède est une zone de guerre », analyse un migrant qui a fui la Somalie il y a 20 ans.