43 % des firmes du Fortune 500 ont été fondées par des immigrés

Une nouvelle étude, publiée par le Center for American Entrepreneurship, révèle que près de 43 % des entreprises qui composent le Fortune 500 (le classement des 500 premières entreprises américaines, classées selon l’importance de leur chiffre d’affaires, réalisé par le magazine Fortune), ont été fondées par un immigré ou un enfant d’immigrés.

Une nouvelle étude, publiée par le Center for American Entrepreneurship, révèle que près de 43 % des entreprises qui composent le Fortune 500 (le classement des 500 premières entreprises américaines, classées selon l’importance de leur chiffre d’affaires, réalisé par le magazine Fortune), ont été fondées par un immigré ou un enfant d’immigrés.

L’étude montre également que les entreprises fondées par les immigrés du Fortune 500 emploient plus de 12,8 millions de personnes tout autour du monde, et qu’elles ont encaissé l’année dernière un chiffre d’affaires cumulé de 5300 milliards de dollars.Les résultats de cette recherche, qui visait à montrer l’importance de l’immigration pour la vitalité de l’économie américaine, surviennent à un moment crucial. En effet, le gouvernement Trump vient de remettre en cause le décret DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals). Ce dernier, adopté par Barack Obama, avait attribué un permis de séjour aux personnes immigrées entrées illégalement aux États-Unis quand elles étaient enfants. Aux Etats-Unis, on  surnomme ces personnes les « Dreamers » (‘rêveurs’).Le DACA protège actuellement 700 000 personnes, qui ont grandi aux États-Unis, y sont allées à l’école, y travaillent et payent leurs impôts là-bas. Elles n’ont pas d’autre patrie.Les recherches menées par le Center for American Progress montrent que les jeunes relevant du DACA étaient âgés de 6,5 ans en moyenne quand ils sont arrivés aux États-Unis. Aujourd’hui, ils ont en moyenne 25 ans.De plus, le gouvernement américain veut durcir le régime des visas pour les créateurs d’entreprises étrangers.

Les enfants d’immigrés sont encore plus présents au sommet du Fortune 500

Les chiffres ont montré que le pourcentage d’immigrés de la première et de la seconde génération était encore plus élevé parmi les fondateurs des plus grosses entreprises qui composent le Fortune 500. Ainsi, 57 % des fondateurs des 35 firmes que l’on retrouve au sommet du classement, sont des immigrés ou des fils/filles d’immigrés.Parmi ces créateurs d’entreprises d’origine étrangère, on retrouve des noms connus tels que Steve Jobs (Apple), Jeff Bezos (Amazon), Sergey Brin (cofondateur d’Alphabet/Google), Elon Musk (Tesla, Space X), et Walt Disney, qui était d’origine canado-irlandaise.