L’année dernière, 36.000 Belges ont quitté la Belgique, c’est- à -dire, en moyenne 100 personnes par jour. La plupart émigrent pour des raisons économiques, ce qui signifie qu’ils partent à l’étranger pour aller travailler.
L’émigration est un choix de plus en plus fréquent. Fin 2016, 442.189 personnes étaient enregistrées à l’étranger, soit une augmentation de 60.000 individus ou de presque 15% en plus par rapport à 2012. En 2002, il était encore question de 295.229 personnes inscrites à l’étranger.
Un peu plus de 5% de la population belge habite, travaille, étudie ou profite de la pension à l’étranger.
Selon le groupe d’étude de démographie appliquée de l’Université Catholique de Louvain-la -Neuve (UCL) qui se base sur des chiffres des Nations Unies, environ 500.000 Belges habiteraient à l’étranger.
Destinations les plus populaires
Nous partons le plus souvent dans des pays voisins comme la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Allemagne, mais la Suisse, les Etats-Unis, le Royaume Uni, les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et Mexique) et les Emirats Arabes sont des destinations appréciées également.
Les Belges bougent peu en comparaison des Français, des Néerlandais et des Allemands. « Cependant les Belges sont très appréciés à l’étranger grâce à leur importante formation, leur connaissance des langues et leur capacité à s’intégrer », explique David Van Wynsberghe, de l’Association International Contacts, sur Jobat.be.
Skype et Ryanair jouent un rôle dans l’augmentation de l’émigration
Emigrer signifie aussi autre chose qu’il y a 30 ans. A cette époque, on ne parlait pas ou presque pas de moyens de communication modernes via Internet comme Skype, de vols bon marché ou de mondialisation.
Les Belges partent donc plus souvent, mais cela ne signifie pas qu’on ne les revoit plus. « Beaucoup de Belges aussi reviennent après quelques années de travail à l’étranger », conclut Van Wynsberghe.