Dubaï se réveille d’un rêve mégalomane

Inaugurée en 2010, le Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, ne s’est pas remis de la crise de l’immobilier qui a fait chuter le prix de ses appartements de 40% dès la première année. Les agents immobiliers en parlent comme d’un immeuble « en difficulté », rapporte le New York Times.

Les déboires du « Burj » évoquent largement la folie des grandeurs qui a sévi à Dubaï et qui a généré une bulle immobilière qui a éclaté lors de la crise de Dubaï, se soldant par une dégringolade des prix de 60%, d’après Arabian Business. La plus haute tour du monde, qui culmine à 739 mètres, n’est d’ailleurs pas la seule à en être affligée. D’autres projets ambitieux, comme le Nakheel Harbour and Tower, le Palm Deira, et le Trump International Hotel and Tower, peinent à trouver preneurs et connaissent aussi ces difficultés. Près de 40% des immeubles de Dubaï seraient ainsi vacants. Pourtant, on construit toujours dans l’Emirat et le cours de l’immobilier a poursuivi son plongeon.

Les analystes estiment toutefois que le prix du mètre carré du « Burj », environ 450 euros, se sont stabilisés, désormais.