Derrière des portes closes, les soirées de l’élite Saoudienne

Les Wikileaks viennent de publier un nouveau câble qui pourrait faire scandale en Arabie Saoudite.

Intitulé : UNDERGROUND PARTY SCENE IN JEDDAH (Scène de fête secrète à Djeddah) : SAUDI YOUTH FROLIC UNDER “PRINCELY PROTECTION” ( les ébats de la jeunesse saoudienne sous « protection princière »)

Dans ce document, on apprend que des jeunes d’une certaine élite saoudienne ne sont pas astreints aux restrictions qui s’appliquent à l’ensemble de la population. Le Câble relate la fête privée d’Halloween à laquelle 150 jeunes saoudiens, hommes et femmes, pour la plupart dans leur vingtaine ou leur jeune trentaine, ont été conviés chez un prince dont le nom n’est pas révélé, à Djeddah. La scène ressemble à n’importe quelle boite de nuit du monde occidental : alcool, sexe, et drogue…

L’alcool, ordinairement interdit par les lois et les coutumes saoudiennes, y coule à flots, et des boissons de marque normalement vendues à des prix prohibitifs sont régulièrement proposées. De jeunes couples dansent, un DJ se tient aux platines. La soirée aurait été financée par une entreprise sponsor, dont on nous indique que c’est une entreprise américaine distribuant des boissons énergisantes. Apparemment, un certain nombre de jeunes femmes présentes sont des « working girls », ce qui semble être assez banal dans ces soirées. Dans ce type de cercle, on consomme communément du haschisch et de la cocaïne.

Ces soirées auraient principalement lieu dans les demeures princières. Il y a plus de 10 000 Princes dans le Royaume, occupant des niveaux variés de la hiérarchie. La police religieuse saoudienne, la CPVPV (Commission pour la promotion de la Vertu et la Prévention des Vices, n’intervient pas, car cette élite semble jouir d’une sorte de tolérance, et les princes hôtes offrent font écran, d’une certaine manière.

Le câble s’achève sur le commentaire que ces jeunes gens Saoudiens, fils et filles de familles fortunées uniquement, jouissent d’une certaine liberté sociale, mais seulement derrière des portes closes.