La Corée du Sud développe un train capable d’atteindre les 1.000 km/h

La Corée du Sud cherche à développer une technologie adaptable à des trains pour passagers qui peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 1.000 km/h, a annoncé le Korean Railroad Research Institute (KKRI).

La Corée du Sud cherche à développer une technologie adaptable à des trains pour passagers qui peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 1.000 km/h, a annoncé le Korean Railroad Research Institute (KKRI).

Pour la réalisation de ce projet de train quasi supersonique, l’institution collaborera avec d’autres groupes de recherches et des spécialistes de la Hanyang University. Ce train à grande vitesse pourrait accomplir en une demi-heure le trajet entre Séoul et Busan (325 km). L’intention est de construire un train de haute technologie capable de rouler à des vitesses très élevées dans un tube à basse pression.

Cette technologie innovante de l’hyper-tube a été proposée pour la première fois par Elon Musk, PDG de Tesla Motors et SpaceX « On espère dans les trois prochaines années pourra vérifier la viabilité de diverses technologies », a souligné un porte-parole du KKRI.

Résistance à l’air

Actuellement, les trains Maglev qui peuvent atteindre 500 km/h, sont le moyen de transport le plus rapide au monde. Etant donné que dans des tubes, il ne faut pas tenir compte du frottement ou de la résistance à l’air, ces nouveaux trains pourraient voyager presqu’aussi rapidement que la vitesse du son.

Les trains Maglev souffrent également peu de la friction. Ils sont cependant freinés par la résistance à l’air qui devient en outre plus forte lorsque la vitesse augmente.

Les chercheurs sud-coréens admettent que dans d’autres pays comme les Etats-Unis, la Chine ou le Canada, on travaille aussi à la réalisation de ce qu’on appelle les trains hyperloop. Des solutions doivent cependant être trouvées à des problèmes liés à la mise en œuvre de cette technologie tels que la vulnérabilité du système par rapport aux catastrophes naturelles et au terrorisme. Si on pratiquait une ouverture dans la paroi du pipeline, la construction perdrait sa pression négative et des accidents particulièrement graves pourraient avoir lieu.