Les liseuses électroniques, comme le Kindle d’Amazon, par exemple, présentent un avantage significatif par rapport aux livres, sur le plan de l’encombrement et du poids. Le Kindle d’Amazon peut stocker jusqu’à 3500 livres, une énorme bibliothèque. Le poids de l’équivalent en ouvrages reliés pourrait atteindre près de 2 tonnes !
Mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, les livres électroniques aussi ont un poids. Ainsi, une liseuse électronique pleine d’ouvrages numériques est plus lourde d’un atogramme, (c’est-à-dire 10-18 d’un gramme, ou 0,000 000 000 000 000 001 gramme) par rapport à une liseuse vierge. C’est John Kubiatowicz, de l’Université de Californie à Berkeley qui est arrivé à cette conclusion. Il s’est basé sur le fait que le téléchargement ne change pas le nombre d’électrons dans la tablette, mais que les électrons chargés des données avaient un niveau d’énergie plus élevé, d’environ 10-15 joules par bit de données, soit 1,7 fois 10-5 joules pour un Kindle plein de livres. Et comme l’a démontré Einstein avec sa célèbre équation E=MC², tout ce qui comporte plus d’énergie a également une masse plus élevée.
Bien entendu, on ne peut pas encore parler de poids plume, en revanche, ce poids est comparable à celui d’un atome d’ADN. Quant au poids des SMS de votre téléphone portable… Eh bien, c’est une autre histoire.