Principaux renseignements
- La Chine a partiellement levé son interdiction sur les importations de produits de la mer japonais.
- La reprise conditionnelle exclut dix préfectures, dont Tokyo et Fukushima.
- Les producteurs japonais doivent déposer une nouvelle demande d’enregistrement en Chine. Ils sont ensuite soumis à une surveillance continue.
Après deux années de restrictions, la Chine a partiellement levé son interdiction sur les importations de produits de la mer japonais. L’interdiction initiale avait été mise en œuvre en raison des inquiétudes suscitées par le rejet des eaux usées traitées de la centrale nucléaire de Fukushima.
L’Administration générale des douanes de Chine a annoncé la reprise conditionnelle des importations de fruits de mer en provenance du Japon, à l’exclusion de dix préfectures, dont celles de Tokyo et de Fukushima. Cette décision intervient après qu’un contrôle à long terme a révélé l’absence d’anomalies dans les échantillons d’eau contaminée par le nucléaire provenant de Fukushima.
Contexte de l’interdiction
Le tsunami de 2011 a gravement endommagé la centrale de Fukushima, entraînant la fusion de trois réacteurs. Plus d’un million de tonnes d’eaux usées traitées se sont accumulées sur le site. En 2023, le Japon a commencé à rejeter ces eaux usées traitées dans l’océan, un processus soutenu par l’Agence internationale de l’énergie atomique et qui devrait prendre jusqu’à trente ans.
Si la plupart des experts jugent le rejet sans danger, certains scientifiques appellent à des recherches plus approfondies sur son impact potentiel sur l’environnement. Pékin a d’abord critiqué la décision du Japon, invoquant des préoccupations environnementales et des craintes en matière de sécurité, ce qui a conduit à une interdiction des importations de fruits de mer japonais. Avant cette interdiction, la Chine était le premier acheteur de produits de la mer du Japon, représentant près de 25 pour cent de ses exportations.
Prochaines étapes
Le Japon considère la levée partielle de l’interdiction par la Chine comme une étape positive. Le pays a déclaré qu’il poursuivrait ses efforts pour persuader Pékin d’accepter les fruits de mer de toutes les régions. La décision fait suite à l’assurance donnée par Tokyo concernant la sécurité et la qualité de ses exportations. Les producteurs japonais précédemment soumis à des suspensions d’importation doivent à présent présenter une nouvelle demande d’enregistrement en Chine. Ils sont ensuite soumis à une surveillance continue.
Les relations complexes entre la Chine et le Japon, marquées par des différends territoriaux et des tensions historiques résultant de l’occupation passée de certaines parties de la Chine par le Japon, soulignent l’importance de cette évolution commerciale.
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