Bientôt, plus aucun animal ne sera abattu pour fournir de la viande

Les investisseurs chinois ont consacré un total de 300 millions de dollars à des entreprises israéliennes qui mettent l’accent sur des technologies environnementales. Ces investissements font partie d’un accord commercial conclu entre la Chine et Israël. Entre autres, ils ont investi dans l’entreprise SuperMeat, Future Meat Technologies et Meat the Future qui se sont spécialisées dans la production de viande artificielle. Il serait peut-être ainsi possible d’atteindre un niveau de production qui permettrait de répondre à la demande de viande sur le marché chinois, mais aussi d’avoir des répercussions importantes sur l’environnement.SuperMeat, Future Meat Technologies et Meat the Future se sont spécialisées dans la production de viande artificielle à base de cellules animales qui sont cultivées in vitro.De cette façon, il est possible de produire de la viande sans avoir à procéder à l’abattage d’animaux.

Les émissions

De ce fait, ces technologies peuvent répondre aux préoccupations des militants pour les droits des animaux qui condamnent l’abattage des animaux pour la viande. De plus, la viande artificielle ne nécessite pas de conserver de grands troupeaux. Cela permet de réaliser d’importantes économies en matière d’utilisation des espaces, et pourra réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Pour nourrir sa population, la Chine doit actuellement importer chaque année plus de 11 milliards d’euros de viande.Les chiffres de la Food and Agriculture Organisation (FAO) ont montré il y a 4 ans que l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre totale. Cela correspond un volume de 7,1 gigatonnes de dioxyde de carbone par an.Ce secteur est plus polluant que l’ensemble du secteur des transports. Le bétail est en effet un important producteur de méthane, un gaz à effet de serre qui peut avoir de graves répercussions sur les changements climatiques.De plus, la destruction de forêts pour créer de nouveaux espaces de pâturage, ainsi que l’utilisation d’engrais, sont aussi une source de préoccupation que ces technologies pourraient contribuer à éliminer.