Les chauffeurs de taxi new-yorkais n’ont plus besoin de savoir parler anglais

Quiconque veut se lancer comme chauffeur de taxi à New York n’a plus besoin d’avoir une bonne connaissance de la langue anglaise depuis vendredi. La ville a décidé de supprimer le test de maîtrise de l’anglais, qui était obligatoire jusqu’à présent. En revanche, les épreuves destinées à tester les connaissances en matière de code de la route, sont maintenue.  Selon le gouvernement de la ville, l’industrie du taxi sera plus compétitive contre les services de mise à disposition de voitures de tourisme avec chauffeur comme Uber et Lyft. Les conducteurs qui veulent travailler avec le statut de travailleur indépendant pour ces entreprises, en étaient étaient déjà exemptés.  Selon les autorités de la ville, à peine 4% des chauffeurs de taxi à New York sont nés aux États-Unis. Un quart des chauffeurs de “yellow cabs” vient du Bangladesh et un sur dix, du Pakistan. Selon le conseiller démocrate Ydanis Rodriguez, qui a soutenu cette mesure, la profession de chauffeur de taxi constitue une passerelle vers la classe moyenne pour de nombreux immigrants. Il souligne que dans de nombreux quartiers de la ville, les usagers des taxis parlent la même langue que le chauffeur, et qu’il était donc important d’éliminer une barrière à l’accès de ce métier.