‘Des chauffeurs d’Uber vendent également de la drogue à leurs passagers’

Certains chauffeurs du service alternatif de taxis Uber essaieraient d’augmenter leurs revenus en vendant également de la drogue à leurs passagers, selon des témoignages d’utilisateurs britanniques de ce service.

Selon certains, ces pratiques seraient habituelles. Divers services d’Uber pourraient être utilisés pour dissimuler la vente de substances illicites, indique le Daily Mail.

Dans une réaction à ces affirmations, Uber a demandé aux utilisateurs de signaler immédiatement toute activité illégale, en garantissant le traitement anonyme des informations reçues. L’entreprise affirme appliquer une tolérance zéro en matière de drogues.

Un des clients concernés a témoigné dans un entretien avec le journal britannique The Times qu’un livreur d’Uber Eats  – qui fournit des repas à domicile à Londres – avait essayé de lui vendre du cannabis. Le client a ajouté que le livreur avait réagi de manière très professionnelle quand sa demande a été rejetée et qu’il n’avait pas insisté.

Condamnation

D’autres utilisateurs ont cependant fait état de comportements agressifs et insistants. Un certain nombre de chauffeurs auraient même confié à leurs passagers qu’ils devaient régulièrement livrer de la drogue pour des soirées.

Le spécialiste de la technologie, Josh Klein, auteur du livre Hacking Work, n’est pas étonné de ces informations. « Vous avez un énorme marché de la drogue qui nécessite des mécanismes de livraison extralégaux et un réseau étendu et indépendant de conducteurs est un moyen idéal pour masquer ses activités », explique-t-il.

Uber dit prendre ces allégations très au sérieux. Chaque candidat à un poste chez Uber est évalué et une analyse de son casier judiciaire est réalisée.  Uber peut ainsi déceler tout problème judiciaire lié à la drogue.

A Londres, Lorenzo Bocchini (36 ans) a été condamné pour production de drogues qui auraient été fournies à des clients par des membres de sa famille agissant comme livreurs d’Uber.