Après le Brexit, l’anglais sera-t-il encore parlé au sein des institutions européennes ?

L’Angleterre quitte l’UE en raison du Brexit, mais cela ne signifie pas que la langue anglaise ne sera plus parlée dans les institutions européennes, affirme le magazine The Economist. Il rappelle que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a récemment affirmé que l’anglais perdrait certainement de son importance « lentement mais sûrement ». The Economist rappelle que pas moins de 24 langues officielles sont parlées au sein de l’UE, et que 3 d’entre elles ont le statut de langues de travail : le français, l’allemand et l’anglais.En outre, après le brexit, on comptera encore deux Etats-membres dont la langue officielle est l’anglais : la République d’Irlande et Malte.De plus, au fur et à mesure des élargissements successifs de l’Union européenne, et notamment depuis les nouvelles inclusions à partir de 2004, l’anglais est devenu de plus en plus prévalent, au détriment du français.

La langue anglaise est la plus enseignée

Le magazine souligne que la langue anglaise est également la plus enseignée sur le continent européen. 66 % de la population de l’Union européenne parlent une langue seconde, et l’on peut facilement déduire quelles sont les langues étrangères qui sont le plus parlées en fonction de la répartition des langues choisies dans l’enseignement.Ainsi, 97 % des jeunes Européens apprennent l’anglais comme langue étrangère, 34 % optent pour  le français et 23 %, pour l’allemand. Dans une proportion moindre, ils choisissent l’espagnol, le russe et l’italien.Enfin, 79 % des élèves de l’enseignement primaire apprennent l’anglais, contre 4 % pour le français. Dans certains pays, comme au Danemark, l’anglais est même enseigné systématiquement dès la première année.