Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) a annoncé à la Chambre que le gouvernement fédéral se réunira peu après le sommet de l’OTAN à la fin du mois de juin. Ils discuteront des dépenses supplémentaires en matière de défense. Lors de ce sommet de l’OTAN, qui se poursuit à La Haye les 24 et 25 juin, une nouvelle norme de l’OTAN sera instituée. Les États membres devront donc bientôt dépenser encore plus d’argent pour la défense. Cependant, sur le plan budgétaire, notre pays manque actuellement de marge de manœuvre.
Principaux renseignements
- Le gouvernement fédéral se réunira fin juin après le sommet de l’OTAN pour discuter des dépenses de défense.
- Lors de ce sommet, une nouvelle norme de l’OTAN de 5 pour cent du produit intérieur brut (PIB) sera probablement fixée.
- Pour la Belgique, il est difficile de combiner ces dépenses supplémentaires avec les économies indispensables dues au déficit budgétaire.
« Après le sommet de l’OTAN à la fin du mois de juin, le sommet gouvernemental se réunira », a déclaré De Wever, via Het Nieuwsblad. « Je suis bien conscient que la marge de manœuvre pour dépenser davantage est faible.
Déficit budgétaire
De Wever a décrit le difficile exercice d’équilibre auquel son gouvernement est confronté. D’une part, la Belgique veut remplir ses obligations dans le cadre de l’OTAN. D’autre part, elle est soumise à la pression de maintenir le déficit budgétaire sous contrôle.
« Il sera extrêmement difficile d’être crédible au sein de l’OTAN et en même temps crédible sur le plan budgétaire », a déclaré le premier ministre. Il a souligné que de nombreuses consultations diplomatiques étaient encore nécessaires. « Nous disons partout que ce sera très difficile pour nous ».
Gagner du temps
Le nouveau gouvernement s’efforce à présent de gagner du temps. De Wever a indiqué que les modalités sont encore en discussion. Il a déclaré : « La norme (5 pour cent du PIB, ndlr) me semble fixée. Les modalités sont encore en discussion. » Le gouvernement souhaite avant tout repousser le plus longtemps possible la date limite. Cette date est celle à laquelle la Belgique doit se conformer à cette norme.