Le club exclusif des “500 milliards” est composé de 5 membres : toutes des entreprises de la “tech”, et toutes américaines

Le supermarché de l’Internet, Amazon, a rejoint mercredi le prestigieux club des entreprises qui se targuent d’avoir une capitalisation boursière de plus de 500 milliards $. La cote de l’action AMZ  enregistrée à la clôture des marchés a atteint son record absolu de 1068 $. Depuis le début de cette année, la valeur des actions a augmenté de plus de 40 %. Jeudi, c’était au tour de Facebook dont la cote a gagné plus de 5 % à l’ouverture du Nasdaq à la suite de l’annonce de ses excellents résultats trimestriels.

Le supermarché de l’Internet, Amazon, a rejoint mercredi le prestigieux club des entreprises qui se targuent d’avoir une capitalisation boursière de plus de 500 milliards $. La cote de l’action AMZ  enregistrée à la clôture des marchés a atteint son record absolu de 1068 $. Depuis le début de cette année, la valeur des actions a augmenté de plus de 40 %. Jeudi, c’était au tour de Facebook dont la cote a gagné plus de 5 % à l’ouverture du Nasdaq à la suite de l’annonce de ses excellents résultats trimestriels.

Amazon et Facebook ont ainsi rejoint le club exclusif des entreprises qui pèsent au moins 500 milliards de dollars. Toutes sont des sociétés américaines du secteur de la technologie : Apple (805 milliards de dollars), Google (641 milliards de dollars), Microsoft (577 milliards de dollars) et désormais Amazon (503 milliards de dollars) et Facebook (500 milliards de dollars).Ces 5 entreprises américaines ont une capitalisation boursière cumulée approchant les 3000 milliards $, ce qui est plus que le PIB du Royaume-Uni, ou de la France.De même, le patron d’Amazon, Jeff Bezos, a ravi dans la foulée le titre « d’homme le plus riche du monde » au fondateur de Microsoft et philanthrope Bill Gates, qui le tenait depuis des années. Mark Zuckerberg, quant à lui, vaut désormais plus de 69 milliards de dollars.

Pourquoi est-ce important?

Il semble que chaque jour apporte l’un de ces records, et ils pourraient voués à devenir anecdotiques, mais il ne faut pas oublier que ces entreprises américaines dominent le monde de la technologie et que le monde de la technologie domine l’économie et notre vie privée. En d’autres mots, elles dominent le monde.Où est l’Europe dans tout cela ? Nulle part. L’Europe a commis l’erreur de laisser ce groupe s’emparer du continent sans lui imposer aucun contrôle.Maintenant que l’Europe est confrontée à un président américain isolationniste, on entend de plus en plus d’appels pour une Europe plus autonome et indépendante. Une Europe indépendante qui serait complètement dominée par la technologie américaine. Voilà pourquoi l’hégémonie américaine est si écrasante sur ce plan.