Depuis l’année dernière, à Copenhague, plus de vélos circulent que de voitures. La capitale danoise compte maintenant 265.700 bicyclettes contre 252.600 véhicules. Cette situation crée des problèmes sur la route car les cyclistes doivent se battre pour obtenir une place sur les pistes cyclables. Par conséquent, les comportements agressifs augmentent ainsi que le nombre d’accidents entre les adeptes du cyclisme.Selon la Fédération cycliste danoise et l’organisation touristique Wonderful Copenhagen, le nombre de cyclistes locaux et leur comportement souvent téméraire commencent à créer un climat dangereux et intimidant.La ville a maintenant installé 5 écrans électroniques aux points stratégiques grâce auxquels les cyclistes peuvent trouver des informations sur les pistes cyclables conseillées afin d’éviter les embouteillages. Les écrans fournissent également des informations sur les travaux et les déviations.La municipalité travaille à l’élargissement des pistes cyclables et à une meilleure signalisation. Les efforts pour rendre les routes et les pistes cyclables plus conviviales sont une priorité absolue car le nombre de cyclistes a augmenté ces vingt dernières années de plus de 68%. Ce nombre devrait augmenter encore de 25% d’ici 2025.
Hyperactivité cycliste
Les habitants locaux sont ennuyés par cette hyperactivité cycliste et les touristes craignent l’agressivité de cette masse de cyclistes. Au fur et à mesure que leur nombre augmente, leur comportement devient plus inquiétant et il y a plus d’incidents lors desquels les cyclistes se coupent la route et se heurtent. Il est évident que Copenhague ne peut plus supporter ce grand nombre de cyclistes. Dans toute la ville, il y a un manque latent d’endroits où ranger les vélos et chaque poteau disponible est utilisé pour enchaîner une série de bicyclettes.La Fédération cycliste danoise a convaincu la ville d’augmenter le nombre de pistes cyclables et de les élargir car la situation actuelle est dangereuse. « Mais en postulant que les vélos sont dangereux, la Fédération se tire une balle dans le pied », expliquait l’expert en mobilité Mikael Colville-Andersen. « Ils doivent encourager le cyclisme urbain en tant que produit qui doit être vendu comme tous les autres. Cela signifie qu’il faut souligner les aspects positifs du vélo. »