Grexit, Dexit, Nexit, Frexit … le résultat du référendum au Royaume-Uni était à peine connu que des scénarios apocalyptiques pour l’UE ont commencé à fleurir partout, tandis que certains ont réclamé des référendums pour leur pays.
Hoera voor de Britten! Nu is het onze beurt. Tijd voor een Nederlands referendum! #ByeByeEU https://t.co/inUxfaboA8
— Geert Wilders (@geertwilderspvv) 24 juin 2016
Victoire de la liberté ! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l’UE MLP— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 24 juin 2016
Un scénario à la URSS ?
Le journal bulgare Douma craint un scénario à la URSS pour l’UE si d’autres fissures apparaissent sur le front européen :
« Les Britanniques sont dégoûtés par l’UE et ses dirigeants. Le comportement de Juncker à l’égard des Britanniques – et d’autres – a été arrogant et répugnant. L’UE est le symbole d’une bureaucratie détachée, de quotas absurdes, et de réglementations irréalistes.
Dans un environnement malsain, il n’est pas étonnant que le nationalisme prospère et que beaucoup de pays européens souhaitent abandonner le navire en perdition. Nous avons vu dans les années nonante ce qui se produit quand une union s’effondre : les Arméniens, les Géorgiens, et d’autres républiques ex-soviétiques se sont jetés à la gorge les uns des autres. Pourrait-on assister à l’éclatement de tels conflits au sein de l’UE ? (…) Absolument ! Le brexit ou l’effondrement de l’UE ne déclencheront pas la guerre, mais le risque d’apparition de conflits va augmenter considérablement”.
Juncker, Schulz et Verhofstadt méritent un coup de pied au cul
C’est ce qu’affirme le quotidien polonais Super Express qui accuse les dirigeants de l’UE :
« Des gens comme Jean-Claude Juncker, Martin Schulz et Guy Verhofstadt méritent un vrai coup de pied au cul, parce que leur politique, leur radotage, et leur mépris pour les citoyens qui ne partagent pas leur idée de l’UE, ont mené l’Union au bord de l’effondrement.
Ceux qui étaient en faveur du “Leave” et ceux qui, tacitement, ou ouvertement, ont sympathisé avec eux sur le continent, en ont assez de la manière arrogante et mufle dont les Européens les ont traités. C’est devenu une sorte de marque de fabrique des gros bonnets de Bruxelles. S’il y a une chose que les Britanniques ont rejeté plus que tout, c’est l’Union que ces hommes représentent.”