Principaux renseignements
- Ursula von der Leyen est confrontée à des votes de défiance de la part des groupes d’extrême droite et de gauche du Parlement européen.
- Les motions visent à exposer le mécontentement à l’égard de son leadership et à déstabiliser potentiellement l’organe législatif, bien qu’il soit peu probable qu’elles parviennent à la démettre de ses fonctions.
- Les préoccupations de la droite portent sur les politiques environnementales « malavisées » et l’immigration, tandis que la gauche critique l’inaction face à la situation à Gaza ; les deux camps s’opposent aux accords commerciaux avec les États-Unis et le Mercosur.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est confrontée à une nouvelle série de votes de défiance au Parlement européen. Ces motions, présentées par des groupes d’extrême droite et de gauche, soulignent le mécontentement croissant à l’égard de son leadership. Bien qu’il soit peu probable qu’elles parviennent à la démettre de ses fonctions, ces votes visent à mettre en lumière ces préoccupations et à déstabiliser potentiellement l’organe législatif.
Une opposition croissante
Le chef de file de l’extrême droite française, Jordan Bardella, et la politicienne de la gauche dure, Manon Aubry, mènent la charge. Chaque groupe présentera ses arguments lundi, suivi de la défense de Von der Leyen et des réponses des autres chefs de parti. Le vote final est prévu pour jeudi.
Seconde contestation
C’est la deuxième fois en trois mois que von der Leyen fait l’objet d’une motion de censure, puisqu’elle a déjà survécu à une tentative similaire de la part de députés d’extrême droite en juillet. Le renforcement de l’extrême droite à la suite des élections de 2024 a encouragé ces tentatives. La droite critique ce qu’elle considère comme des politiques environnementales « malavisées » et s’inquiète de l’immigration. De son côté, la gauche condamne l’inaction de l’UE face à la situation à Gaza. Les deux camps s’opposent aux accords commerciaux avec les États-Unis et le Mercosur, invoquant les dommages potentiels causés à l’agriculture et à l’environnement.
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