9 gagnants à la loterie qui auraient préféré ne pas l’être

Nous retrouver du jour au lendemain vainqueur à la loterie peut s’avérer une malédiction si nous ne sommes pas en mesure de contrôler l’euphorie des premiers instants, écrit le blog Strambotic qui dresse un historique des gagnants à la loterie les plus malchanceux qui n’ont pas su gérer convenablement leur fortune et qui se sont retrouvés dans des situations problématiques.

« N’achetez pas de ticket de loterie, cela vous créera des problèmes »

Nom : Keith Gough – Royaume-Uni

Gains : 12 millions d’euros en 2005

Malchance : cinq ans après avoir gagné à la loterie, Gough, alcoolique et divorcé, est décédé après avoir dilapidé sa fortune en voitures, en courses de chevaux et en villas qui n’ont fait que lui apporter du malheur. Peu avant sa mort, Keith Gough avait déclaré que ce gain avait ruiné sa vie, si bien que s’il apercevait quelqu’un acheter un ticket de loterie, il tenterait de l’en dissuader.

Tout dans les narines

Nom : Callie Rogers – Royaume-Uni

Gains : 1,9 millions de livres en 2003 (2,33 millions d’euros)

Malchance : après avoir gaspillé un quart de million de livres (309.000 euros) en cocaïne, d’abord avec son petit ami, consommateur important de poudre blanche, et ensuite avec son nouveau compagnon, dealer, la Britannique Callie, jeune femme de 22 ans, a continué à dépenser son prix pour ne posséder plus que 22.000 livres, soit 25.000 euros. Entretemps, elle a tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises, souligne le journal The Mirror.

Une bonne leçon de karma

Nom : Tonda Lynn Dickerson – Etats-Unis

Gains : 10 millions de dollars en 1999 (7,35 millions d’euros)

Malchance : 13 ans après avoir gagné ce prix, le Département du Trésor américain a appelé Dickerson pour exiger qu’il paie 1.119.348 dollars d’impôts. Une bonne leçon de karma pour cet homme qui avait finalement refusé de partager son prix avec ses collègues de travail après leur avoir promis le contraire en cas de victoire.

Un prix maudit

Nom : William « Bud » Post (Etats-Unis)

Gains : 16,2 millions de dollars en 1988 (1,19 million d’euros)

Malchance : trois mois après avoir remporté la loterie de l’Etat de Pennsylvanie, Post devait déjà un demi-million de dollars de dettes. Ce dernier a épuisé tous ses gains dans l’achat d’un restaurant, d’un garage et d’un avion. Post fut dénoncé par son ex-femme et son frère loua les services d’un tueur à gages pour tenter de s’emparer d’une partie de l’héritage. William Post est décédé en 2006 après s’être déclaré en faillite et avoir vécu le reste de ses jours grâce à des subsides.

Retomber dans la pauvreté en moins d’un an

Nom : Juan Rodriguez (Etats-Unis)

Gains : 88 millions de dollars en 2004 (64 millions d’euros)

Malchance : ce gardien de parking colombien résidant dans le quartier du Queens de la ville de New York a dilapidé sa fortune en moins d’un an pour payer ses dettes et ses impôts.

« Cet argent a ruiné nos vies »

Noms : Roger et Lara Griffiths (Royaume-Uni)

Gains : 12 millions d’euros en 2005

Malchance : avant de gagner à la loterie, ce couple se disputait à peine. Avec leur gain, ils décidèrent d’acheter une maison d’un demi-million d’euros et une Porsche. Six ans plus tard, Roger disparaissait dans son bolide avec une autre femme. Ils divorcèrent, leur maison s’incendia, toute leur fortune partit en fumée et ils croulèrent sous les dettes.

Retourner vers votre ancienne vie sans vous en rendre compte

Nom : Sharon Tirabassi (Canada)

Gains : 10,5 millions de dollars canadiens en 2004 (plus de 7 millions d’euros)

Malchance : mère célibataire avec six enfants, Sharon vivait grâce aux prestations sociales. Elle a ensuite dépensé tous ses gains dans l’achat d’une grande maison, dans des voitures extravagantes, dans des voyages exotiques, dans l’achat de cadeaux pour sa famille et dans des prêts à ses proches. En moins de dix ans, elle était de retour dans la classe ouvrière, avait repris un travail de conductrice de bus à mi-temps et louait à nouveau son logement. Toutefois, elle a réussi à garder de l’argent pour que son fils puisse en bénéficier à ses 26 ans.

« L’argent nous rend malheureux, offrons-le »

Noms : Allen et Violet Large (Canada)

Gains : 11 millions de dollars canadiens en 2010 (7,4 millions d’euros)

Malchance : lorsque ce couple a reçu son prix, il a décidé que celui-ci allait leur apporter plus de problèmes que de satisfactions, ils ont donc voulu s’en défaire. Ainsi, ils ont aidé leurs familles et amis respectifs et ont également donné une partie de cette somme à diverses organisations et institutions caritatives : hôpitaux, pompiers, églises, la Croix Rouge et l’Armée du Salut. « Nous ne sommes plus millionnaires mais nous vivons assez bien. L’argent n’a pas d’importance puisque nous sommes ensemble ».

« Plus d’argent, davntage de problèmes »

Nom : « Wild » Willie Seeley (Etats-Unis)

Gains : 3,8 millions de dollars (3,8 millions d’euros) en 2013 (somme restante après avoir payé ses impôts)

Malchance : depuis qu’il a gagné à la loterie, ce mécanicien du New Jersey est poursuivi par différents médias qui souhaitent s’inspirer de son histoire pour réaliser un programme de télé-réalité. En outre, des parents dont il n’avait jamais entendus parler lui demandent maintenant un soutien économique.

Et la gagnante qui ne se plaint pas (pour le moment) :

« Je voyage toujours en classe économique »

Nom : anonyme de Majorque en Espagne

Gains : 126 millions d’euros (le prix le plus important de l’histoire gagné lors d’un jeu de hasard)

Fortune : énorme car les 126 millions d’euros gagnés en 2009 se sont déjà transformés en 150 millions d’euros, ce qui fait de cette personne une des 300 plus grandes fortunes d’Espagne. Toutefois, à la différence des autres gagnants, cette trentenaire célibataire ne gaspille pas son argent dans l’achat de biens importants, elle ne possède pas de yacht et ne voyage pas non plus en première classe. Comme le rapporte le journal El Mundo, elle n’a abandonné son emploi que deux ans après avoir remporté la loterie afin de ne pas donner de pistes au personnel.