9 choses que vous ne saviez pas sur l’étonnant commerce des fleurs à New York

1. Les fleurs ont conquis le sommet de la société à New York. Les habitants les plus riches de la ville, qui habitent des « penthouses » dans le quartier chic de l’Upper East Side, peuvent dépenser près de 10 000 dollars chaque semaine en bouquets frais.

2. Du côté des quartiers riches de Manhattan, le budget d’un mariage peut atteindre 5 millions de dollars, dont 10 à 15% sont consacrés aux fleurs et à la décoration.

3. Le marché aux fleurs de New York est situé sur la 28ème Rue, et il est le cœur historique du secteur des fleurs aux Etats-Unis. Ce secteur  pèse 18 milliards de dollars.

4. Le secteur des fleurs de New York a son Steve Jobs, Jim McCann. En 1984 , le secteur des télécoms a été déréglementé, et les numéros 1-800 ont été mis en vente. En 1986, McCann a acheté le numéro 1-800-Flowers, et il a monté un service qui permettait aux consommateurs de passer commande pour leurs bouquets par téléphone. Les commandes étaient redirigées sur les fleuristes locaux qui organisaient les livraisons à domicile.

En 1994, le frère de McCann, Chris McCann, qui avait saisi le potentiel de l’Internet, a eu l’idée de proposer un site marchand dédié en utilisant le numéro de téléphone 1-800-Flowers comme URL. Leur entreprise a été la première de l’histoire à honorer des commandes passées en ligne. Aujourd’hui, 1-800-Flowers génère un chiffre d’affaires de 736 millions de dollars par an, dont la plus grande partie est obtenue en ligne.

5. Dans les années 1970, les fleurs que les Américains achetaient à leur fleuriste de quartier provenaient d’horticulteurs locaux, dont la production était distribuée par des grossistes. Aujourd’hui, 80% des fleurs vendues aux États-Unis proviennent de l’étranger. La plus grande partie est importée de la Colombie et de l’Equateur, où cette industrie emploie 150 000 personnes.

6. 66% des fleurs achetées aujourd’hui aux États-Unis sont achetées en ligne ou au supermarché.

7. Le secteur des Fleurs a compté jusqu’à 60 grossistes, mais ils ne sont désormais plus qu’une dizaine actifs sur la 28ème rue.

8. L’Internet a également provoqué la disparition d’un très grand nombre de fleuristes traditionnels. Depuis 1992, aux États-Unis, leur nombre est passé de 27 000 à 15 000. Dans les Pages Jaunes de Manhattan, on recensait encore 636 fleuristes en 1985; aujourd’hui, Google Maps en dénombre  moins de 300.

9. La 28ème Rue s’accaparait autrefois 10% du marché américain des fleurs, mais aujourd’hui, elle n’en représente plus qu’à peine 3%. Les fleuristes se fournissent désormais auprès des horticulteurs et ils ne passent plus par des grossistes. En retour, ces derniers vendent de plus en plus souvent directement à des particuliers, et il est devenu « trendy » pour quelques célébrités et personnes fortunées d’acheter leurs fleurs directement dans la 28ème Rue.

(Source: The Economist)