La Suisse est un pays exceptionnellement stable et bien géré. Le Forum économique mondial l’a désignée en Septembre comme étant le pays le plus compétitif au monde et contrairement à ses voisins, la Suisse ne souffre pas d’un fort endettement ou d’un fort taux de chômage. Sur le site financier américain Business Insider, Gerd Habermann, un économiste allemand, cite 7 faits qui expliquent la réussite des Suisses :
- Tout ce qui est petit est bien
Plus un pays est grand, plus son appareil d’État est développé, et plus la bureaucratie est coûteuse et complexe. Comme la Suisse est un petit pays, chaque niveau du gouvernement est petit et flexible. Même au niveau fédéral, la taille du gouvernement n’augmente pas de façon importante.
- Il y a peu de niveaux intermédiaires et tout le monde est responsable
La Suisse n’a pas une bureaucratie gigantesque comme d’autres pays européens et l’électeur y a plus de pouvoir que dans n’importe quel autre pays. Le gouvernement est soumis à l’approbation de ses citoyens pour tout, des dépenses publiques à la nomination des juges, et il est responsable à tous les niveaux.
- Tout est décentralisé
En ce qui concerne les impôts, les pouvoirs du gouvernement fédéral de la Suisse sont minimes par rapport à celles des cantons et des municipalités. Ceux-ci sont définissent eux-mêmes l’essentiel du niveau des impôts, ce qui signifie qu’ils se mettent en concurrence les uns avec les autres pour apparaître le plus attractif possible aux yeux des entreprises et des particuliers.
- La plupart des décisions sont prises au niveau local
En raison de la très grande décentralisation du pays, les décisions ont tendance à être plus pragmatiques, et à se rapporter à de petites zones, ce qui permet d’éviter les malentendus et les dérives. De plus, l’impact d’une mauvaise décision reste limité, et les mises en œuvre sont accélérées.
- Il n’y a pas des politiciens de carrière
En Suisse, il n’y a pas de véritable classe politique. Les citoyens peuvent exercer momentanément une fonction publique tout en conservant leur propre emploi. De cette façon, on évite la plupart des problèmes de lobbying, de conflits d’intérêts et tous ceux inhérents à la présence d’une classe politique ancienne et rigide.
- Le pays attire l’argent et le talent
La neutralité et la prudence politique ont fait de la Suisse un refuge pour les capitaux financiers et intellectuels.
- C’est un pays où la classe moyenne domine
La culture suisse ne se définit pas par l’appartenance à une ethnie ou une langue, ou une religion, mais plutôt par son attitude. Celle-ci se décrit par la modération, le sens pratique, la délibération, une attitude entreprenante, le refus des absurdités et le réalisme.