Pour le secteur du luxe, le numérique est aujourd’hui une nécessité vitale

Actuellement, l’e-commerce ne représente seulement que 7% des ventes de produits de luxe. D’ici 2020, la vente au détail en ligne devrait représenter 12% du marché du luxe, indiquent un sondage du Boston Consulting Group (BCG), réalisé auprès de 10.000 consommateurs au sein de 10 pays.

Actuellement, l’e-commerce ne représente seulement que 7% des ventes de produits de luxe. D’ici 2020, la vente au détail en ligne devrait représenter 12% du marché du luxe, indiquent un sondage du Boston Consulting Group (BCG), réalisé auprès de 10.000 consommateurs au sein de 10 pays.

Environ 6 achats de luxe sur 10 sont actuellement influencés par des canaux numériques tels que les médias sociaux, les sites de marques et les messages mobiles.

Les marques de luxe se sont toujours montrées plus réticentes au glissement vers le numérique que les marques ordinaires. Cependant, les modèles d’affaires des retardataires numériques ne suffiront plus dans le marché actuel, expliquent les enquêteurs du BCG.

Expériences

« Historiquement, les produits, l’artisanat, la qualité, la créativité et le rêve créé par le designer étaient suffisants pour motiver le consommateur à rechercher le produit et la marque », souligne Christine Barton, spécialiste des marques de luxe auprès du Boston Consulting Group et co-auteur du rapport. « L’exclusivité était même souvent un avantage pour le caractère mystique et l’attractivité de la marque ».

« C’est bien moins le cas pour les consommateurs de luxe âgés de 35 ans ou moins », ajoute Christine Barton. Cette catégorie a l’habitude d’autres valeurs et accorde plus d’importance aux expériences qu’aux produits. Les jeunes sont souvent des acheteurs conscients ayant une préférence pour une facilité d’emploi et une approche personnelle, même dans le secteur du luxe.

D’une manière générale, leurs valeurs et leurs croyances sont plus sociales et inclusives. Leurs comportements et leurs gouts commerciaux sont distincts de ceux des acheteurs plus âgés qui préfèrent la commodité, la facilité, la gratification immédiate, la gamme et la personnalisation.

60% des millenials publient des commentaires en ligne sur les produits alors que 45% d’entre eux, propriétaires d’appareils mobiles, contrôlent les prix via ce canal. En outre, 40% de ces consommateurs font des recherches en ligne pour acheter dans un magasin.

Par contre, 9% des achats en ligne ont lieu après que le produit ait été consulté en magasin. 86% des millenials témoignent de leur volonté de consulter de multiples canaux pour interagir avec les marques. Toutefois, 75% des baby-boomers souhaitent la même chose. Sur des marchés comme le Japon et la Russie, les clients les plus âgés sont souvent les plus actifs en ligne.