3 différences entre l’intelligence humaine et les intelligences artificielles

Les intelligences artificielles intègrent progressivement tous les niveaux de notre vie. Et certaines firmes tentent de les rendre les plus humaines possible. Certains robots sont tellement réalistes qu’ils arrivent à duper l’esprit humain, nous laissant croire que nous parlons à une personne et non à un robot. Toutefois, rassurons-nous, les IA sont encore loin d’égaler l’esprit humain.

Le jour où un robot pourra penser comme un humain est encore loin d’arriver. Le cerveau humain n’a pas encore livré tous ces secrets. Difficile donc de recréer un tel esprit en informatique. Voici 3 différences qui ne trompent pas sur les limites des IA.

1. Multitâche

Les IA sont capables de réaliser des tâches bien plus rapidement que les humains. Par exemple, elles peuvent analyser plusieurs millions d’images pour repérer toutes celles montrant un avion en seulement quelques secondes. Pour les humains, le temps nécessaire se compterait en semaine, voire en mois. Il est possible de spécialiser les robots dans certaines tâches pour qu’ils soient plus rapides et plus efficaces que nous.

Toutefois, ils ne seraient capables de gérer que cette tâche et les quelques autres similaires pour lesquelles ils auraient été programmés. Ils seraient assez limités dans ce qu’ils peuvent réellement faire. Tout le contraire des humains. Nous sommes capables de réaliser un nombre presque incommensurable de tâches différentes, même si nous ne faisons pas tout à la perfection.

2. Apprentissage

Si les humains sont beaucoup plus multitâches que les IA, c’est entre autres grâce à leur capacité d’apprentissage. Les Hommes apprennent en observant leur environnement, par essai-erreur, grâce à leur imagination ou en étant formés. La plupart des intelligences artificielles ne peuvent fonctionner qu’en étant programmées et formées par un humain. Si elles peuvent par exemple savoir repérer très rapidement un cancer chez une personne, c’est grâce à un programmeur qui leur a indiqué ce qu’elles devaient faire et à des médecins qui leur donnent des milliers d’exemples de corps humains présentant un cancer.

Certains pans de la robotique s’intéressent au Deep learning. Cette technique d’apprentissage s’approche déjà plus de l’esprit humain. Le robot n’a pas besoin de milliers d’exemples pour fonctionner. Il est capable de trier par lui-même les données et de créer les catégories qui s’y rapportent. L’intelligence apprend de ses propres expériences. Toutefois, le robot a besoin d’au moins 100 millions de données avant de commencer à les traiter. En outre, ses capacités d’apprentissage restent limitées au champ d’action pour lesquels la machine a été programmée.

3. Pensée binaire

Les machines réfléchissent en termes de zéros et de uns. Même si leur réflexion peut être poussée très loin, le mode de pensée reste binaire. C’est noir ou blanc, mais cela ne peut pas être gris. La pensée humaine est bien plus complexe. Et c’est pour cette raison que nous n’en avons pas encore percé tous les secrets. Les humains sont par exemple capables de penser qu’il pense, ce qu’on appelle la métacognition. Une IA en est incapable. En outre, le principe même de l’esprit humain est qu’il peut se tromper. Les robots peuvent aussi faire des erreurs, mais seulement parce qu’un humain a fait une erreur dans son programme.

Parce qu’il est encore trop incompris, le fonctionnement du cerveau humain ne peut pas à l’heure actuelle être retranscrit en un langage informatique. Les machines sont donc encore loin d’être aussi intelligentes qu’un humain.

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