Cette semaine, le thème central de l’hebdomadaire libéral The Economist était « La prochaine guerre » (‘The Next War’). Un scénario selon lequel les États-Unis entreraient en guerre avec une autre superpuissance : la Chine ou la Russie.
Cette semaine, le thème central de l’hebdomadaire libéral The Economist était « La prochaine guerre » (‘The Next War’). Un scénario selon lequel les États-Unis entreraient en guerre avec une autre superpuissance : la Chine ou la Russie.
Un scénario qui était encore une possibilité totalement impensable il y a un quart de siècle. La conséquence d’un cocktail explosif dont la Corée du Nord et Donald Trump sont les ingrédients. Mais il y a aussi d’autres causes, telles que le désir chinois d’atteindre ses ambitions mondiales. De même Vladimir Poutine, qui aime se présenter comme « le sauveur » d’un pays en proie à un déclin progressif.
Cette guerre serait principalement causée par des changements importants dans les domaines technologique et géopolitique, écrit l’hebdomadaire.
Même si la Chine parvient à rester en dehors d’une seconde guerre de Corée, le pays et la Russie veulent une fois de plus rivaliser avec l’Occident dans la course aux superpuissances.
Cependant, il faut souligner que tant la Chine que la Russie utilisent désormais la technologie militaire développée par les Etats-Unis. Songez aux missiles à longue portée et à l’éventail d’armes reposant sur l’électromagnétique. De cette façon, ils ont considérablement augmenté le prix d’une attaque contre leur pays.
Pourquoi est-ce important ?
« Si les Etats-Unis permettent à la Chine et à la Russie d’établir des hégémonies régionales, soit délibérément, soit parce que leur situation politique est trop dysfonctionnelle pour leur donner la possibilité d’élaborer une réponse, cela donnera aux deux pays le feu vert pour poursuivre leurs propres intérêts par la force brute. La dernière fois que cela a été tenté, cela a abouti à la Première Guerre mondiale ».
L’Horloge de l’Apocalypse a été avancée une fois de plus
Bonus : Cette semaine, le Bulletin of the Atomic Scientists (Université de Chicago) a annoncé que la « Doomsday Clock » ou « Horloge de l’Apocalypse » avait été avancée de 30 secondes.
Il le justifie par « les déclarations alarmantes » de Donald Trump. Ce dernier se dit favorable à l’extension de l’arsenal nucléaire américain, tout en contestant le changement climatique. Ce sont exactement les deux menaces que les scientifiques considèrent être les deux plus grands dangers pour l’avenir.
Depuis 1947, ce groupe de scientifiques nucléaires américains détermine chaque année si le monde se rapproche ou s’éloigne d’une catastrophe majeure. Pensez à une guerre nucléaire ou biologique, ou à des catastrophes causées par les changements climatiques.
Plus nous nous rapprochons de minuit, plus le danger d’une guerre nucléaire se précise. L’horloge indique maintenant 23 heures, 57 minutes et 30 secondes. La dernière fois qu’elle indiquait une heure aussi tardive, c’était en 1953. En effet, à cette époque, au cœur de la guerre froide, la Russie et les Etats-Unis testaient des armes thermonucléaires.