5 des 11 candidats français à la présidence sont trotskistes et l’un est dans le groupe de tête

Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade … 5 des 11 candidats à la présidence française sont influencés par le trotskisme et cela se voit dans leurs propositions et leur programme, écrit le journaliste français Jean-Marc Sylvestre sur son blog.

Il rappelle que le trotskisme est un mouvement au sein du communisme qui repose sur une ou plusieurs des idées et des méthodes du révolutionnaire russe Léon Trotski. Celui-ci est à l’origine du concept de « révolution permanente », l’idée que le socialisme peut être imposé par la force, et il met l’accent sur l’internationalisme (par rapport à la théorie de Staline du « socialisme dans un seul pays »).

«Cette situation paraît déjà complètement ubuesque, incroyable, » écrit Sylvestre. « Pour les observateurs étrangers, cette situation est absolument incompréhensible ».

Le chouchou des médias

«Jean-Luc Mélenchon est très certainement le plus malin dans sa stratégie. Aujourd’hui, il a réussi à devenir le chouchou des médias au même titre que Macron, chouchou aussi d’une certaine bourgeoisie bobo pour laquelle il incarne une gauche qui a pratiquement disparu du marché politique. Il a donc adouci son discours, éliminé tous les aspects provocants et violents afin de rassurer les bourgeois.

Jean-Luc Mélenchon a pourtant été un des militants trotskistes les plus virulents pendant sa carrière ».

L’OCI, une « secte débile »

Pour démontrer cet argument, Sylvestre fait appel à une citation du politicien franco-allemand Daniel Cohn-Bendit :

«Je dirai une chose méchante. Une fois trotskiste, toujours trotskiste. Vous savez, il faisait partie de la secte la plus débile : l’OCI. Il y a des gens qui ont pu être dans leur jeunesse un peu débile. Ça peut arriver à tout le monde, même à moi. Mais lui il n’a pas changé. Il est resté dans la même structure mentale. Et puis il est très désagréable. Mélenchon a une vision autoritaire de la vie et de la politique. Il est scotché dans les années 30.] Mélenchon au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en taule, ceux qui manifestent, qui disent “Résistance”, etc. »

Le magazine Le Point évoque le jeu vidéo « Kombat vidéo » que les partisans de Mélenchon ont développé et fait circuler pour le soutenir. Il s’agit d’une variante ludique du jeu vidéo populaire « Mortal Kombat » – où les électeurs peuvent récupérer l’argent des impôts des politiciens corrompus ou d’autres notables. Dans la scène ci-dessus, Mélenchon affronte Jérôme Cahuzac, l’ex-ministre des Finances français qui a dû démissionner quand il est apparu qu’il avait des comptes bancaires secrets en Suisse et à Singapour.

Un public plus jeune

Le Point:

«Derrière l’aspect ludique, se cache forcément un message politique. Sont évoqués à travers des dialogues ne manquant pas d’humour les mesures du programme de Mélenchon. Une façon de toucher un public plus jeune, qui se désintéresse des débats politiques télévisés et autres formes de communication plus classiques. »

Sylvestre :

“Op 2 weken van de verkiezingen zit deze Jean-Luc Mélenchon in de kopgroep van favorieten. […] Om in Frankrijk een revolutie te ontketenen en de VI-de republiek te installeren.”