12 conseils pour en finir avec le pessimisme ambiant…

De nos jours, il est difficile d’être optimiste : le monde se trouve à un tournant de l’histoire. Les nouvelles sont mauvaises, il est peut-être question d’une guerre au Moyen-Orient, et l’Union Européenne est en grande difficulté. Il devient très difficile de rester optimiste dans le monde des affaires, alors que cette disposition est plus que jamais nécessaire. Luke Johnson, qui anime la rubrique de l’entrepreneur dans le Financial Times, propose 12 conseils pour ne pas céder à la morosité ambiante :

Etudiez l’histoire : cela vous permettra de remettre les difficultés actuelles dans leur contexte, et de se souvenir que la vie n’a jamais été aussi agréable et aussi facile qu’elle ne l’est maintenant pour l’humanité. Même s’il y a toujours eu des hauts et des bas, le mouvement général est celui de l’amélioration de nos conditions de vie.

Evitez les actualités : lisez et regardez la télévision au minimum. Les rédacteurs en chef pensent que les mauvaises nouvelles sont celles qui se vendent le mieux, et se livrent une compétition sans merci qui aboutit à toujours plus de sensationnel et d’exagération pour vendre toujours plus.

Passez du temps avec les jeunes : les humains naissent avec le sens du merveilleux. Mais l’âge et l’expérience ternissent ce don et rendent les adultes cyniques. Fréquentez des gens de toutes générations.

Restez rationnel : le pire n’arrive presque jamais. L’humanité à développé le sens de prévoir le pire, pour se donner les moyens de l’éviter. Mais s’inquiéter constamment de la survenue de nouvelles catastrophes affecte notre jugement.

Evitez les pessimistes : Nous avons tous une tendance pessimiste ou optimiste. Recherchez la compagnie des plus optimistes : leur attitude positive est contagieuse.

Admettez vos erreurs, et sachez passer à autre chose : nous prenons tous de mauvaises décisions, et subissons des revers et des échecs de temps à autre. Il est important de comprendre ce qui n’a pas marché, et de s’excuser au besoin. Puis recommencez, ou passez à autre chose, mais ne vous appesantissez pas inutilement sur vos regrets.

Occupez-vous constamment : Les personnes dynamiques n’ont pas le temps de déprimer. Elles sont trop occupées à fournir des efforts pour progresser. Le monde présente encore plus d’opportunités qu’il n’en a jamais présentées.

Restez en forme : Tous les médecins s’accordent à dire que l’exercice physique est un antidote formidable contre le stress et les idées noires. Le sport permet de libérer des endorphines, qui aident à dissiper le blues.

Concentrez-vous vos petites victoires : Chaque jour, nous remportons des petits succès qui peuvent alimenter notre courage. Prenez note de ces petites réalisations, qui vous donneront une sorte d’élan.

Ignorez les évènements sur lesquels vous n’avez pas d’emprise : S’inquiéter de ce qui va se passer pour l’euro ou Wall Street est un gaspillage d’effort intellectuel. Reportez plutôt vos efforts sur votre famille et votre entreprise, et consacrez votre énergie sur des choses sur lesquelles vous avez un impact.

Concentrez-vous sur votre micro-économie : oubliez le climat macroéconomique. Ce qui compte, ce sont les parts de marché que vous pouvez prendre ou la façon dont vous pouvez améliorer vos produits, ou votre service client.

Riez : les psychologues savent que l’humour est bénéfique. Recherchez les sketches comiques et les blagues – et ne vous prenez pas trop au sérieux. Et n’oubliez pas : une journée sans un éclat de rire est une journée perdue.

Bien sûr, il n’y a pas de formule magique. Mais les grands leaders savent croire en des lendemains qui chantent, et instiller cet optimisme à leurs équipes. Juste ce qu’il nous faut, maintenant.