10 règles pour vider la poubelle émotionnelle de notre esprit

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La psychologue Ciara Molina a développé une approche singulière de la psychologie émotionnelle, plus proche des patients et plus aimable, « qui essaie d’atteindre le cœur des personnes », explique ABC.es. Elle a publié sur son profil Facebook réseau des séquences de phrases optimistes mais aussi des chansons, des débats ouverts ou encore des peintures positives.

« Je me suis rendu compte du besoin des gens d’exprimer leurs sentiments. Internet a rendu aisé ce contact même lorsqu’il était nécessaire de garder l’anonymat des personnes». Sa méthode a rencontré un énorme succès et aujourd’hui, plus d’un million de personnes la suivent et consultent sa page. « Les gens ont besoin de trouver l’équilibre émotionnel et ici, ils peuvent s’exprimer et apprendre des choses sur eux-mêmes. » Les consultations pour dépression, anxiété, stress sont nombreuses sur le profil de la psychologue qui, habituée à s’occuper de ce type de symptômes, a décidé d’écrire un livre, « Emotions exprimées, émotions surmontées », où elle aide les personnes à prévenir différentes pathologies émotionnelles.

Voici dix règles simples tirées de son ouvrage :

1. Pensées positives ou négatives, c’est vous qui choisissez. Pour Molina, les pensées négatives engendrent un mal-être important et cela se manifeste communément par l’anxiété. Les pensées positives, au contraire, provoquent une réaction totalement opposée sur le plan émotionnel. Par le biais d’affirmations positives, nous sommes en mesure de modifier notre pensée au travers de l’usage du langage. « Vous créez ce que vous dîtes. Il ne s’agit pas seulement de déclarer que l’on se valorise, il faut également faciliter l’émergence de ce que vous voulez attirer afin d’ouvrir le chemin émotionnel qui vous aidera à atteindre ce but ».

2. Les expectatives créent des frustrations. Nous avons tendance à nous focaliser exagérément sur ce qui nous fait défaut, ce qui nous empêche de nous concentrer sur ce que nous sommes vraiment, sur ce que nous sentons et sur que nous pensons au jour le jour. Nous sommes bien entendu incapables de savoir ce qu’il adviendra de nous d’ici à cinq. Par contre, il nous est possible de gérer notre but par étapes et ce, dès maintenant. « La meilleure manière de ne pas surestimer nos expectatives est de les établir à court terme. Ainsi, nous gagnerons en confiance », affirme Molina.

3. L’attitude détermine l’état d’esprit. Vous avez certainement déjà eu l’impression que tout va mal depuis que vous vous êtes levé. Par contre, il existe des journées où l’on sent que le monde nous appartient et que nous sommes aptes à surmonter n’importe quel obstacle. Lors de ces moments, le monde semble être en synchronie avec nous. « Ce qui détermine l’un ou l’autre est l’attitude que nous adoptons face à l’instant. Le monde n’est qu’un reflet de notre for intérieur. Plus notre manière d’interpréter les évènements est optimiste, plus l’estime de soi s’en ressent positivement, grandit et s’adapte à l’environnement. Ainsi, une attitude positive favorise automatiquement notre estime ».

4. La volonté sans action n’est rien. Lorsque nous nous sentons défaits, ce que nous perdons en premier c’est la volonté. « Si nous savons que c’est dans la volonté que réside notre capacité de décider si tel ou tel évènement est réalisable ou non, pourquoi choisir le mauvais côté des choses ? ». Afin d’avoir une prédisposition adéquate face à l’action volontaire, Molina recommande d’adopter une attitude réceptrice, de prioriser les étapes et de visualiser nos attentes.

5. Sortir de la zone de confort. La zone de confort est l’environnement qui nous entoure et dans lequel nous nous sentons bien. Pour sortir de celle-ci, Molina recommande l’exploration de nouveaux horizons. La vie doit encore nous surprendre. « Il faut ne plus avoir peur d’avancer afin de découvrir de nouveaux mondes et de nouvelles opportunités. Lorsque nous décidons de sonder au-delà des limites que nous nous imposons, nous entrons dans ce que l’on appelle la zone d’apprentissage ».

6. « Je veux, je peux, je le mérite ». « Ce qui nous définit ne sont pas les opinions positives ou critiques d’autrui mais plutôt la valorisation de nous-même et de nos actes, c’est-à-dire l’estime de soi. »

7. L’estime de soi, le chemin vers le bien-être. « Il faut avoir confiance en ce que nous sommes et prendre soin de nous. Nous devons aussi apprendre à être autosuffisant émotionnellement et à reconnaitre nos limites tout en réalisant une autocritique constructive. Nous sommes les seuls responsables de ce qui nous arrive. Prenons le temps de consacrer un moment de la journée rien qu’à nous et misons sur le sens de l’humour. »

8. L’acceptation mais pas le pardon. On n’oublie pas, on surmonte des relations, des peurs, des malaises, des frustrations, des pertes et des blessures émotionnelles, explique Molina. « La douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle et penser constamment à effacer nos souvenirs ne fera que les rendre plus récurrents. Pour dépasser une étape négative, nous ne pouvons nier son existence, nous devons l’admettre pour pouvoir la modifier. »

9. Critiques constructives ou destructrices. Ce qui différencie une critique constructive d’une critique négative, c’est la manière de l’énoncer et le choix des mots. « Au moment d’émettre une critique, il ne faut pas verser dans la condamnation hâtive. L’estime de l’autre et le respect doivent être de mise et la critique doit être formulée au moment adéquat. En outre, n’oublions pas que l’autre possède un droit de réplique ».

10. La communication en tant que base de l’équilibre émotionnel. Il est indispensable de communiquer, d’entendre et de comprendre l’autre. Une bonne ou une mauvaise communication pourront déterminer le fait qu’une vie soit exempte ou, au contraire, remplie de problèmes. Pour une communication émotionnellement saine et effective, nous devons prendre en compte les prémices suivantes : adopter l’attitude adéquate, définir un thème central, une écoute attentive, une expression claire et directe, la franchise, l’acceptation de l’opinion de l’autre, avoir une cohérence dans nos gestes et nos expressions.